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terresdartois
13 novembre 2018

Kyrielle

KYRIELLE

 

                        K ou l’art de botter en touche. Heureusement il y a  kyrielle. Kyrielle d’enfants, kyrielle d’ancêtres, kyrielle de LECLERCQ, de LEBAS, de DAUCOURT  avec ou sans E, de FROMENT …. Forcément puisque mes fichiers sont  centrés sur ces ancêtres (les fameux Sosa) mais ceux-ci ne constituent qu’une partie infime du gros de ces troupes car pour leur donner chair, décrire leur entourage et surtout les débusquer, il a fallu rechercher les cousins, les oncles, les tantes, les parrains-marraines, les familles alliées, tous les apparentés, témoins, familiers, sans compter les porteurs du nom qui n’ont aucun rapport avec la lignée mais dont il a fallu se charger car on ne sait jamais…  J’ai accumulé des FROMENT à Saulty  dans l’idée qu’il s’y trouverait bien celui ou  celle qui ferait le lien avec ceux de Bavincourt  (distant de deux kilomètres). Jamais trouvé – ou pas encore. Cet  entêtement me vaut de me retrouver à la tête de 376 FROMENT

     Les « vrais » DeAUCOURT ne sont que 10 sur les 235 recensés (avec un fameux handicap  car le couple souche  avait eu onze enfants vivants et mariés  qui ont cru et multiplié. Les LECLERCQ réels sont 11 sur 200 relevés, les LEBAS "de la famille directe" 7 seulement sur une liste de 200 – car dans le même village coexistent plusieurs homonymes. Les « branches » s’ajoutent dans l’espoir de trouver un ancêtre commun. Mais comment rattacher à une famille ceux dont l’acte de naissance, de mariage ou de décès ne mentionne que la date,  un prénom passe-partout, à peine des parents, pas de profession pour les caractériser. Des accumulations fastidieuses de noms dont on ne peut rien tirer, surtout dans certaines paroisses dont les registres antérieurs à 1737  sont un cauchemar. Pourquoi 1737 ? L’autorité royale s’est gendarmée devant l’incurie de bien des curés  et les évêques ont fait passer le message : tenir trois registres déposés en des endroits différents, donner les renseignements d’état civil les plus complets. Il y aura encore beaucoup à dire…  En Bretagne, du côté du grand-père Jégouic, les difficultés se superposant  avec des registres arides, une concentration des homonymes et des familles sur quelques bourgs voisins je m’en suis tenu autant que possible à la lignée patronymique sans aller trop voir du côté des  autres parents ou témoins.  Néanmoins les  Jégouic dominent largement car le père de grand-père François  avait trouvé bon de se marier avec une Jégouic sans aucun lien de parenté. Résultat : 12 seulement se rattachent à la lignée principale sur 289 qu’il a fallu enregistrer pour essayer de décrypter les liens! Tâche redoutable quand en plus, l’utilisation des prénoms est aussi ritualisée qu’ici : sur deux siècles, j’ai rencontré 24 Alain, 19 François ,14 Guillaume, 37 Anne ou Marie-Anne. On est un peu pris de vertige mais qu’est-ce à côté des 16000 noms (et derrière, des personnes) que j’ai collectionnés depuis l’an 2000, l’année où j’ai enfin commencé à m’occuper de généalogie.

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